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Petit article
Concours. Pour ses 15 ans, le Prix Julie Mas, organisé par EFOI Réunion (l’association Entreprendre au Féminin Océan Indien – Réunion), a récompensé 6 femmes pour leurs projets novateurs dans le milieu de l’entrepreneuriat, dans la soirée du 8 mars. .
Quelle meilleure date que celle, symbolique, du 8 mars, dédiée aux droits des femmes, pour mettre en avant le travail des femmes entrepreneures de la Réunion ? Après deux ans d’absence, dus à la crise sanitaire mondiale, le prix Julie Mas a été décerné à de nouvelles cheffes d’entreprise hier, afin de les récompenser pour leurs projets professionnels. Ouvert aux femmes de tous âges, tous secteurs d’activité et statuts juridiques confondus, ce concours vise à mettre en lumière le dynamisme féminin dans l’entrepreneuriat, et encore une fois, les participantes ont été nombreuses à faire preuve d’audace et d’idées novatrices. Sur la trentaine de candidatures reçues, 13 ont été sélectionnées pour passer devant le jury, même si celui-ci reconnaît avoir bien eu du mal à les départager. Au final, 6 femmes ont tout de même été distinguées, dont la grande gagnante de cette année, Maïa Flora Lainé. Responsable de la société Mamilafé, elle s’est spécialisée dans la confection de petits pots bio pour bébé, à partir de produits locaux, tels que le chouchou, la patate ou le letchi…
« Je suis très fière et très contente de faire découvrir les goûts péi aux petits« , a-t-elle déclaré, en recevant son prix.
Le prix Coup de pouce a quant à lui été décerné à Isabelle Epinent, une formatrice en droit qui a créé de toutes pièces un jeu de la loi pour une pédagogie plus active, et le prix Espoir a été remis à Carole Salinier, une opticienne à domicile spécialisée dans l’optique de sport et dans les visites aux personnes à mobilité réduite ou résidant dans les hauts de l’île. Enfin, parce que le jury n’arrivait pas à se mettre d’accord, le prix Coup de coeur a été décerné à trois participantes : Karima Khettal pour ses pâtisseries orientales et françaises allégées en sucre, donc plutôt bienvenues dans une île que l’on sait fortement touchée par le diabète, Marylou Vitry, une femme engagée dans l’économie circulaire, qui récupère les huiles alimentaires usagées pour créer des savons ménagers, et Stéphanie Meunier, qui œuvre dans le médico-social, le bien-être équin et le mieux-être humain.
« Le but d’EFOI Réunion est d’aider ces cheffes d’entreprise à développer leur société sur le plan économique et à profiter d’un coaching, a rappelé Nicole Rafanomezana, l’actuelle présidente de l’association, également consultante et formatrice en feng shui. L’association entre dans sa vingtième année et pour cet anniversaire particulier, nous allons proposer des animations tout au long de 2022« .
N.T.